Si certains continuent vers l'océan Indien, plusieurs de ces voortrekkers traversent le fleuve Vaal, s'établissent et s'organisent en petites localités indépendantes sans trop de difficultés. À partir de 1866, les kommandos du Transvaal prêtent main-forte aux boers de l'Orange en guerre ouverte avec le Basutoland. En mai 1902, un traité de paix est finalement signé à Vereeniging, entérinant la défaite des Boers et l'annexion définitive du Transvaal et de l'État libre d'Orange à la couronne britannique. En 1884, la convention de Londres redonne sa pleine souveraineté au Transvaal, réorganisé sous sa forme originelle de république d'Afrique du Sud. La superficie du Transvaal est de 262 499 km2 et sa population, en 1994, s'élève à environ onze millions d'habitants. Les Britanniques ont alors 450 000 hommes (Britanniques et troupes coloniales) stationnés dans la région pour combattre la guérilla. En septembre 1899, Joseph Chamberlain, secrétaire britannique aux Colonies, envoya un ultimatum à Kruger exigeant la complète égalité de droits pour les citoyens britanniques résidant au Transvaal. Le 4 mars 1907, Het Volk, qui rallie également des anglophones favorables à une Afrique du Sud autonome, remporte les élections du Transvaal et Louis Botha en devient le Premier ministre[6]. Le commandement de l'armée britannique décide alors de construire, tous les cent yards, des postes fortifiés, entourés et reliés par des fils barbelés, afin de réduire les mouvements des groupes de guérilla. En décembre 1856, après trois semaines de débat, les élus de l'assemblée du Transvaal, votent la loi fondamentale établissant la république d'Afrique du Sud (« Zuid-Afrikaansche Republiek » - ZAR). Carte des différents Etats concernés: République du Transvaal (Vert), État libre d'Orange (Orange), colonie du Cap Britannique (bleu) République Natalia (Rouge) date: 20 décembre 1880 - 23 mars 1881 11 octobre 1899 - 31 mai 1902: lieu: Afrique du Sud: résultat: Victoria Boer (La guerre) Nord : le haut plateau herbeux du Hooge Veld (1 500 m.) prolongé par la ré 1. Le vice-président de la république, Paul Kruger, est, à ce moment, l'un des rares dirigeants boers à s'y opposer. Il débouche sur la création d'États afrikaners indépendants, la république du Natal, l'État libre d'Orange et la République du Transvaal. de Fr4« série, T. I, 1901, p. 13-92, 19 flg., 2 pl. Pour symboliser ce nouveau statut, Smuts fait appel à Herbert Baker pour construire, sur une colline de la ville, un gigantesque palais de gouvernement, les Union Buildings. Le vieux Paul Kruger, président en exil de la République du Transvaal en guerre contre les Anglais, leur a confié une mission : retrouver un trésor, mis à l’abri lors de l’offensive des troupes de Londres, de pas moins de 300 tonnes d’or ! La région du Transvaal a fait l'objet de l'intérêt des explorateurs boers ou britanniques venus de la colonie du Cap au début du XIXe siècle. De ce fait, il est plus souvent utilisé que l'ancien drapeau national. Pit, ex-officier de la cavalerie américaine et Ortzi, anarchiste basque, débarquent en Afrique Australe. Elle est suivie par une autre victoire boer à la bataille de Schuinshoogte le 8 février 1881. Jusqu'en 1994, le Transvaal sera une province d'Afrique du Sud, politiquement très conservatrice, adhérant aux thèses nationalistes des Afrikaners de Daniel Malan. « Histoire de l'Afrique du Sud », documentaire en trois parties, Nederduitsch Hervormde Kerk (Église réformée hollandaise d'Afrique), http://www.sahistory.org.za/people/stephanus-johannes-kruger. Cette défaite conduit le premier ministre britannique William Gladstone, peu enclin à poursuivre les hostilités, à signer un traité d'armistice le 6 mars 1881, complété par un traité de paix final le 22 mars 1881 par lequel les Boers du Transvaal retrouvaient leur autonomie tout en restant sous la souveraineté britannique. souhaitée]. L'hymne du Transvaal était Volkslied van Transvaal [réf. Heubès Elle fut pour Paris, pour la France, pour tous les visiteurs, presque comme un lieu de pèlerinage, cette exposition de la République Sud-Africaine, qui, très modeste, pourtant, était installée au Trocadéro, derrière les Indes Hollandaises. En mai 1904, avec Jan Smuts et d'autres vétérans, Botha se lance en politique et fonde un parti politique afrikaner, Het Volk (« Le Peuple »), prônant la réconciliation nationale et l'autonomie de l'Afrique du Sud[4]. Le vieux Paul Kruger, président en exil de la République du Transvaal en guerre contre les Anglais, leur a confié une mission : retrouver un trésor, mis à l’abri lors de l’offensive des troupes de Londres, de pas moins de 300 tonnes d’or ! Le gouvernement sud-africain, agacé par la présence des uitlanders, leur refusa le droit de vote et taxait lourdement l'industrie aurifère. Lord Carnavon, le ministre des colonies britanniques, un partisan de la création d'une fédération d'Afrique du Sud, pense alors que les habitants du Transvaal ne pourraient que se réjouir d'une annexion par l'Angleterre. souhaitée]. En janvier 1837, les boers et les ndébélés du chef Moroka s'allient et organisent un commando sous le commandement de Potgieter et Gert Maritz pour renverser Mzilikazi[1]. Près de 26 000 femmes et enfants boers moururent (principalement de malnutrition et d'épidémies) dans les camps d'internement britanniques. La colonie du Transvaal était le nom d'une colonie britannique sud-africaine de 1902 à 1910. Après la fin de la Première Guerre des Boers, dans la Convention de Pretoria du 3 août 1881, les Britanniques insistent sur l'utilisation du nom État du Transvaal à la place de Zuid Afrikaansche Republiek . À partir de 1994, il n'a plus d'existence officielle. Profitant de la fuite de Mzilikazi, Potgieter revendique pour les Boers les territoires libérés, négligeant ses alliés tswanas. Un traité d'armistice, mettant un terme à la première guerre des Boers, est signé le 6 mars 1881, complété par un traité de paix final le 22 mars 1881, par lequel les Boers du Transvaal retrouvent leur autonomie tout en restant sous la souveraineté britannique. Les Britanniques sont surpris et n'ont pas assez d'effectifs, mais les troupes boers sont indisciplinées et peu hiérarchisées. Après plusieurs escarmouches, les britanniques subissent une défaite cinglante à Majuba Hill, le 27 février 1881. Johannesburg allait rapidement devenir la plus grande ville du Transvaal, au fur et à mesure de l'installation des uitlanders (étrangers) près des mines. souhaitée]. Plusieurs de ces voortrekkers traversent le fleuve Vaal, s'établissent et s'organisent en petites localités indépendantes. Bien que cette restriction soit assouplie par la suite vis-à-vis des Boers, les uilanders (étrangers) anglophones de Johannesburg la contesteront vigoureusement dans les années 1890, et sera l'une des causes du raid Jameson et de la Seconde Guerre des Boers. La constitution proclame l'inégalité des Blancs et des gens de couleurs que ce soit dans l’État ou dans l’Église (article 9). Le général Louis Botha adresse même un article au premier ministre britannique, lui exposant tous les avantages qu'aurait l'Empire britannique à aider à la reconstruction des deux pays vaincus. En dépit du soutien de l'opinion publique et des gouvernements de la majeure partie des pays européens, la résistance des Boers est vaine et le président Kruger termine sa vie en exil à Clarens, en Suisse où il meurt en 1904. Elle succédait géographiquement à la république sud-africaine du transvaal. Jan Viljoen.jpg. Soc. À partir de 1866, son titre sera celui de « Président de l'État ». Ainsi « aucun indigène n'est autorisé à s'établir près des agglomérations, au détriment des habitants, sans une permission expresse de l'Assemblée ». Un gouvernement sommaire est organisé et, en 1840, rejoint une confédération aux côtés de la république de Natalia et de la république de Winburg. Le 28 janvier 1881, la bataille de Laing's Nek se solde par une défaite de la cavalerie et de l'infanterie britannique. souhaitée]. En mai 1899, une conférence réunissant lord Alfred Milner et Paul Kruger est organisée à Bloemfontein par le président Marthinus Steyn de l'État libre d'Orange, mais les négociations achoppent. La constitution disposait que tous les membres de l'assemblée et du conseil devaient être membres de l'église réformée hollandaise de sang européen, affirmant ainsi le caractère boer de la république. Les tentatives d'unification avec l'Orange, La guerre des Boers et la défaite du Transvaal, « Au lieu de vous réjouir, vous feriez mieux de pleurer, car cet or imbibera notre pays de sang », P. Videcoq, « Aspects de la politique indigène des Boers du Nord du Vaal de 1838 à 1877 », in. En 1858, ces clauses constitutionnelles sont modifiées pour permettre au Volksraad d'approuver d'autres Églises chrétiennes néerlandaises (notamment celle de Paul Kruger).