– Il développeune théorie atomiste : il existe de la matière et du vide, la matièreétant la combinaison d’atomes insécables, immuables et … La cosmologie d’Anaxagore est exposée dans l’unique ouvrage dont il est l’auteur, Περί Φύσεως, De la nature ; il ne subsiste de ce traité que quelques fragments, un peu plus d’une vingtaine, presque tous conservés par Simplicius , auxquels s’ajoute une importante série de témoignages. Dans son Traité élémentaire de chimie, Antoine Lavoisier écrit[1] : « On voit que, pour arriver à la solution de ces deux questions, il fallait d’abord bien connaître l’analyse et la nature du corps susceptible de fermenter, et les produits de la fermentation ; car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. Tout comme ce philosophe grec, né vers 500 avant JC, il dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C’est l’Intellect qui a exercé son empire sur la révolution universelle, de telle sorte que c’est lui qui a donné le branle à cette révolution, « toute chose possède une portion de toute chose, « aujourd’hui encore, toutes les choses sont ensemble comme elles étaient au commencement, « ce terme ne remonte certainement pas à Anaxagore, « ce terme a sans doute été forgé par Aristote pour rendre compte du système du Clazoménien, « il faut restituer à ce terme le sens qu’il a eu chez le Clazoménien avant d’être interprété de travers par Aristote et ses successeurs, « un certain état de différenciation, grâce auquel un faisceau de qualités prédomine sur les autres, caractérise le fragment dans toute son étendue. Il est le premier être à connaître les choses par l’activité de différenciation qu’il opère et qui sépare progressivement l’air humide de l’air sec, l’eau de l’air humide, la terre de l’eau[36]. Rien ne se perd tout se transforme ANAXAGORE avait-il encore plus raison qu’il ne le pensait ? Il se confond avec la plénitude de l’être dans le πάντα ὁμοῦ », le mélange primitif de toutes choses. Il sera à l'origine de la formule : « Rien ne naît ni ne … Pour Empédocle, par l'action du ciel, la Terre reste tranquille par l'effet d'un tourbillon qui l'entoure ; pour Anaxagore, Anaximène et Démocrite, elle est une vaste et plate huche[14]. Selon Diogène Laërce, Anaxagore est le premier auteur à publier un livre avec des dessins ou diagrammes. S’agissant de la sensation et en particulier de la perception visuelle, il est impossible de se faire une idée claire de la manière dont Anaxagore concevait son mécanisme, d’après les indications vagues de Théophraste[58],[59]. L’existence des homéomères ainsi conçus explique la proposition d’Anaxagore selon laquelle tout fragment de matière contient une part de toute qualité, proposition énoncée sous la forme « tout contient une partie de tout[40] ». Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme — Wikipédia Le désaccord des interprètes d’Anaxagore sur la question des homéomères est complet[42],[43]. Ces expériences ont été des preuves à la base de la loi de conservation de la matière[3]. C’est pourquoi cette thèse d’Anaxagore, bien que fournissant une tentative d’explication cosmogonique, est jugée avant tout comme métaphysique par les commentateurs[38]. Anaxagore précise même que ces parcelles de matière nouvellement soumises à la différenciation sont entraînées dans des trajectoires circulaires et se superposent au centre du monde ou à la périphérie : « Le dense, l’humide, le froid et l’obscur se sont rassemblés ici-bas, là où se trouve désormais la Terre ; au contraire, le rare, le chaud et le sec ont gagné la partie la plus éloignée de l’éther[27]. Il énonce d’autre part le principe de l’infini de petitesse, d’après lequel la matière est quantitativement finie, mais ses propriétés — ce qu’Aristote appellera la qualité — sont divisibles à l’infini[25]. Il est à l'origine d’une formule qui fera fortune : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau[21],[22]. C'est la plus ancienne mention de l'existence d'un livre illustré[56]. On lui apprit en même temps sa condamnation et la mort de ses enfants : « La nature nous avait, eux et moi, condamnés depuis longtemps », dit-il, et il les enterra de ses propres mains[18]. Parcourez les exemples d'utilisation de 'Rien ne se perd, rien ne … En cette fin 2017 beaucoup trop de personnes ne le savent pas encore, ou tout au moins font semblant de l’ignorer à leur seul profit. Refusant le concept du « non-être » et de ses productions, Anaxagore rejette également la thèse des quatre éléments d’Empédocle et sa conception d’une restitution des énergies cosmiques. « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. « Toutes les choses étaient ensemble, illimitées en nombre et en petitesse. Les commentateurs modernes[9] relèvent comme un des traits dominants du caractère d’Anaxagore la prudence froide et austère d’un penseur scientifique. » Cette maxime bien connue, on l'attribue au célèbre chimiste Antoine Lavoisier. Vérifiez la prononciation, les synonymes et la grammaire. Ensuite vint un Intellect qui les mit en ordre[34]. La cosmologie d’Anaxagore est exposée dans l’unique ouvrage dont il est l’auteur, Περί Φύσεως, De la nature ; il ne subsiste de ce traité que quelques fragments, un peu plus d’une vingtaine, presque tous conservés par Simplicius[19], auxquels s’ajoute une importante série de témoignages. », mais peut-être d’une vie juste, pure, dénuée de souffrance, et ayant part à une contemplation divine[7]. Antoine Lavoisier, chimiste, philosophe et économiste français, avait en 1789 fait passer du statut de maxime philosophique, à celui de principe physico-chimique, cette maxime inspirée du philosophe Anaxagore : « Rien ne se » À l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul le Cosmos importe. Toute création apparente n’est en réalité qu’une transformation de choses existantes ; cette conception sera reprise par Lavoisier qui énonce en 1789 le même principe de conservation de la matière à travers la phrase bien connue : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »[23]. Pourtant l’expérience sensible sur Terre montrait une dissipation irréversible des énergies et l’extinction progressive de tous les mouvements[20]. Alors Anaxagore se dévoila et lui dit : “Ô Périclès, ceux qui ont besoin de la lampe y versent de l’huile[4].” » », c'est le premier principe de la thermodynamique. Il démontra au travers de ses expériences chimiques qu’il n’y a pas désintégration de la matière. d'après lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. WhatsApp. Anaxagore rompt avec les divinités anthropomorphiques et l'astrolâtrie en considérant que le Soleil, la Lune et les étoiles sont des masses de terre incandescentes qui se sont détachées de la Terre[51]. »[4]. qu’Anaxagore est son grand père. Puissance téléologique en tant que cause motrice, cette Intelligence est conçue comme principe du mouvement circulaire de rotation cosmique (περιχώρησις), qui s’applique aussi bien au circuit des astres qu’à la perturbation initiale à l’origine de la formation du monde. Certains penseurs, comme Anaximandre et Empédocle avaient envisagé un devenir cyclique, comportant une récupération des énergies de manière à assurer la permanence dynamique du cosmos. Les homéomères, loin d’être des réalités matérielles indivisibles à qualités isolées, sont donc des volumes de matière parfaitement divisibles et susceptibles, d’ailleurs, de nombreuses formes d’après, « Étant donné la faiblesse de nos sens, nous ne sommes pas à même de disposer d’un critère du vrai, Cette traduction repose sur la conjecture proposée par, La transcription de ce terme grec est mal fixée : à côté d’homéomère, on trouve les graphies, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, université nationale et capodistrienne d'Athènes, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Frise des mathématiciens de la Grèce antique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Anaxagore&oldid=182135565, Personnage cité dans la Divine Comédie (Enfer), Article contenant un appel à traduction en allemand, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Philosophie antique/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Sciences, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, Date de naissance non renseignée (VIe siècle av. Anaxagore. Cette hauteur de pensée chez Anaxagore est également attestée par Diogène Laërce[5]. Un tel univers régi par l’Esprit ne laissait guère de place aux dieux traditionnels, et suscita contre Anaxagore un procès pour impiété. Ce dernier se bornait à constater que la vue résultait de la réflexion de la lumière dans la pupille ; au témoignage de plusieurs doxographes, la position soutenue par Anaxagore consistait à considérer les sensations comme trompeuses[60], et à rejeter la validité des sens, qui sont trop peu assurés : « Étant donné la faiblesse de nos sens, nous ne sommes pas à même de disposer d’un critère du vrai[61]. Car Anaxagore fait aussi figure de rationaliste éclairé, en lutte contre les superstitions : il aurait prédit en 467- 466 la chute d’une météorite près d’Aigos Potamos après le passage d’une comète[10]. ». Il s’était en fait inspiré de la maxime du philosophe grec présocratique Anaxagore qui annonça, plus de deux-mille deux-cents ans avant lui, que « rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. Il ne jette vraiment rien, jusqu’à souder ses bombes aérosols dans « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Les homéomères, loin d’être des réalités matérielles indivisibles à qualités isolées, sont donc des volumes de matière parfaitement divisibles et susceptibles, d’ailleurs, de nombreuses formes d’après Aétius, dans lesquels la subdivision purement mécanique n’arriverait pas à isoler une qualité de sa fusion étroite avec les autres, ni même à en changer le degré de présence[50]. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Il découvre et nomme l'oxygène et, en 1783, découvre la molécule d'eau en faisant réagir ensemble oxygène et hydrogène[2]. Confrontés à ces changements, les entreprises et organisations ont voulu y faire face. En tant qu’énergie, le Noûs ordonne le monde : c’est l’Intelligence organisatrice qui met en œuvre le processus de différenciation ou dissociation (διάκρισις) de la matière et l'être.