Les Éboulements fait partie de la circonscription fédérale de Beauport—Côte-de-Beaupré—Île d'Orléans—Charlevoix[32]. On dit des Éboulements que ses pics ont été formés par la chute d’un astéroïde, il y a de cela plus de 350 millions d’années. Une visite du cimetière du village des Éboulements permet de repérer les nombreux ancêtres des Tremblay d’Amérique, des seigneurs de Sales-Laterrière et de la seigneuresse de Kamouraska. Malgré tout l'agriculture demeure encore une activité importante dans la municipalité abritant notamment six fermes laitières. Charlevoix - Les Éboulements Photos: Alain Laurin et Nicole Labrèche, octobre 2011 et 2013 ; Martine et Lise Vandal 2013 . La famille Laterrière, longtemps associée à l'histoire des Éboulements, transformera et agrandira le Manoir. 2001 : Lors des fusions municipales qui entrent en vigueur dans tout le Québec, la municipalité de Saint-Joseph-de-la-Rive est fusionnée avec celle des Éboulements. La municipalité de la paroisse de l'Assomption-de-Notre-Dame-des-Éboulements a été érigée le 1 juillet 1845 . 1854 : (18 décembre) Une loi est adoptée pour l'abolition du régime seigneurial[18]. 1925 : Arrivée des Petites Franciscaines de Marie[21]. Pas moins de 140 bateaux de bois, dont une majorité de goélettes, ont été lancés des grèves des Éboulements (Saint-Joseph-de-la-Rive) entre 1782 et 1952. 1798 : Le Sieur Joseph Drapeau[15] de la Baie-Saint-Paul achète une partie de la seigneurie des Éboulements. 1859 : (13 juin) La seigneurie des Éboulements devient officiellement une municipalité et Léon-Charles Clément est élu premier maire de la nouvelle municipalité. Cette dernière avait assuré l'intérim depuis la mort de son mari en 1736. Montréal, Les Éditions de L'Homme, 1978. 476 p. ADAM-VILLENEUVE, Francine. Aujourd’hui encore, on y pratique des activités d’élevages de vaches laitières, de veaux, de bœufs, de porcs et d’agneaux. Le 23 avril, c'est au tour d'une bonne partie des Serres Lacoste de partir en fumée, en plus des pertes matérielles, ce feu cause la perte de près de la moitié de la récolte annuelle de tomates de l'entreprise. Tout le monde peut voir qui est dans le groupe et ce qui est publié. Histoire À venir. En moins de deux mois, trois entreprises de la municipalité sont détruites par les flammes. Village à flanc de montagne, à coloration rurale, il … Page d'histoire de Les Éboulements, municipalité située dans la région de Charlevoix (Québec). 1800 : Destruction presque totale de l'église par une tempête en avril, et des pourparlers sont amorcés pour la relocaliser. L’un désirait cultiver des légumes biologiques tandis que l’autre rêvait d’animaux pour enrichir le sol des jardins et cultiver les terres. Érection civile : 11 juillet 1835. L'agriculture était autrefois la principale source de revenus. Les deux parties du village ont toujours été en interaction dans leur économie. 1790 : Construction d'un nouveau moulin banal sur la rivière du Moulin en haut des côtes par le seigneur Jean-François Tremblay, lui-même bâtisseur de plusieurs moulins dans la région. 1710-11 : Construction du manoir seigneurial Tremblay et du moulin banal situés de part et d'autre de la rivière des Boudreault[13], près du fleuve Saint-Laurent (Secteur Saint-Joseph-de-la-Rive). Ils peuvent être aperçus de loin, de par la forme très pointue du Grand Dru (3754 m), elle-même liée à de nombreux éboulements au fil des âges. Trouver un centre d’archives En savoir plus. 1811-12 : Construction du nouveau manoir seigneurial Laterrière sur un plateau surplombant le moulin banal construit en 1790. 1752 : (26 juin) Étienne Tremblay, fils aîné de Pierre, devient officiellement seigneur lorsque sa mère lui concède la seigneurie. Trois siècles de relations avec le fleuve. 1811 : Arpentage de toute la seigneurie par Jean-Baptiste Larue. Une mission simple et plus grande qu’eux s’est imposée : devenir les gardiens des paysages charlevoisiens. Trois personnes perdent la vie ce jour-là. Les Éboulements. 1952 : Lancement de la dernière goélette construite à Saint-Joseph-de-la-Rive, la Mont-Ste-Marie, une goélette à quille (contrairement aux goélettes à fond plat habituellement construite dans Charlevoix) qui s'avère être la plus grosse jamais construite dans ce village. 1910 : Construction d'une chapelle aux Éboulements-en-bas près du fleuve d'abord réservée aux touristes, qui deviendra l'église de Saint-Joseph-de-la-Rive en 1931. On peut visiter ce moulin dans un site magnifique, en haut d’une chute de 30 mètres, tout près de l’intersection de la route du Port (grande côte) et de la route du Fleuve, le long de la rivière du Seigneur. C’est en 1683 que les frères Charles et Pierre de Lessard se font concéder le territoire de La Seigneurie des Éboulements. On ne déplore néanmoins aucun blessé. 1832 : Ouverture du premier bureau de postes aux Éboulements. La paroisse fut desservie par des missionnaires et par le curé de Baie-Saint-Paul de 1732 à 1736, date de la nomination du premier curé résidant. Les Éboulements à la Soirée canadienne. En plus du restaurant, les flammes rasent deux maisons, le couvent des Petites Franciscaines de Marie ainsi que la nouvelle école. 1810 : (31 janvier) Vente devant le notaire Isidore Lévesque de la seigneurie des Éboulements par Jean-François Tremblay au sieur Pierre de Sales Laterrière[11], médecin et résidant de Québec. 2017 : Le maire sortant, Pierre Tremblay, affronte le conseiller Pierre Tremblay, à la mairie[26]. Cette histoire nous mènera loin. Il succède à son père Étienne Tremblay. La station de télévision n'a pas conservé la cassette de cette émission, elle a été détruite avec plusieurs autres. Photos anciennes ou récentes de personnages, de l… Afficher la suite. 1964 : Septembre : abordage de deux navires au large de Saint-Joseph-de-la-Rive. 190 p. ANCTIL-TREMBLAY, Alain et Florentine AUDET. Le cimetière et ses environs . Maintenant, les zones de travail se sont plus diversifiées et beaucoup d'Éboulois travaillent ailleurs dans la région. Érection civile : 11 juillet 1835. Cette cabane à sucre, au cachet unique, était aménagée dans un ancien bâtiment agricole au toit à la Mansart qui datait du milieu du XIXe siècle. Les registres de la paroisse s'ouvrent en l'année 1732. Histoire. Le 15 avril, l'Auberge Félix-Antoine, anciennement la Perdriole et avant cela l'Hôtel Bellevue, est rasée complètement. 1964 : Inauguration à Saint-Joseph-de-la-Rive de l'école Jean-XXIII qui remplace les deux écoles du village. Celle-ci s’est empreinte d’un décor rappelant la vie maritime intimement liée à son histoire. Érection canonique du territoire : 7 juillet 1827. La municipalité des Éboulements est considérée comme le berceau de cette famille nombreuse. 1931 : (23 juin) L'église des Éboulements est détruite par un violent incendie. 1963 : Construction de l'école Pierre-Tremblay. Six marins sont rescapés du fleuve mais trois autres perdent la vie. 1966 : (16 novembre) Après des pluies diluviennes, le réservoir d'eau municipal situé dans le rang Saint-Joseph se fissure. Linda Champagne rencontre des gens qui nous partagent leur histoire de vie. L'école Pierre-Tremblay fut vendue plus tard à la municipalité et devint l'édifice municipal. 1802-04 : Construction d'une nouvelle église en haut des côtes face à l'ouest et aménagement d'un nouveau cimetière au nord de l'église. Aide Portail Québec (Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.) L'activité économique est principalement basée sur la construction maritime, l'agriculture et la forêt. Érection canonique du territoire : 7 juillet 1827. Une chapelle à Saint-Joseph-de-la-Rive, à l’endroit actuel, fut construite en 1910 et réservée aux villégiateurs. 1947 : Achat du manoir seigneurial Laterrière par les Frères du Sacré-Cœur[23]. Il était alors âgé de 50 ans. 1965 : La Papeterie Saint-Gilles est fondée par Mgr Félix-Antoine Savard et Marc Donohue dans les locaux d'une des deux écoles de Saint-Joseph-de-la-Rive. Auteurs de l'article « Les Éboulements » : Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC), Association des plus beaux villages du Québec, Beauport—Côte-de-Beaupré—Île d'Orléans—Charlevoix, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=les+éboulements&category=O, Répertoire des municipalités : Les Éboulements, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Charlevoix&category=O, http://www.cihofm.com/nouvelles/Pierre-Tremblay-veut-amener-de-la-transparence-2017-10-12-13-00, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Assomption-de-la-Sainte-Vierge&category=O, https://www.originis.ca/paroisse_les_eboulements_lassomption_de_la_sainte_vierge.html, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=+Mont+des+Éboulements&category=O, http://leseboulements.com/vie-municipale/historique/, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=+rivière+des+Boudreault&category=O, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Saint-Irénée&category=O, http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/sales-laterriere-marc-pascal-de-5277/biographie.html, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=+St-Hilarion&category=O, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=+Cap-Tourmente+&category=O, http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Saint-Joseph-de-la-Rive&category=O, http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=780, https://ici.radio-canada.ca/actualite/zonelibre/02-10/eboulements.html, http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/foster-emilie-17861/index.html, https://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/constituencies/Beauport-Cote-de-Beaupre-Ile-dOrleans-Charlevoix(656), http://www.leseboulements.com/loisirs-tourisme/bibliothèque/, https://www.cccb.ca/site/directory/map/fr/dioceses_RL.php, https://www.ecdq.org/eglise-lassomption-les-eboulements/, Charlevoix (municipalité régionale de comté), Tourisme Charlevoix - Présentation de la municipalité des Éboulements, Statistiques Canada - Profil démographique des Éboulements, Localité adhérant à l'association des plus beaux villages du Québec, Le Musée maritime de Saint-Joseph de la Rive est un ancien chantier naval. Dès l'arrivée des premiers censitaires dans la seigneurie des Éboulements, et cela jusqu'au milieu du XIXe siècle et même plus tard, le fleuve s'est révélé une ressource importante pour cette population qui en a exploité les prairies de grève pour nourrir son bétail et qui a pratiqué la pêche au moins sur une petite échelle. Elle sera détruite aussi lors d’un incendie et reconstruite en 1932. 1997 : (13 octobre) L'histoire se répète... Un grave accident d'autobus se produit au même endroit qu'en 1974. Trois siècles de relations avec le fleuve. Cette partie correspond aux rangs Sainte-Croix, Saint-Ours et Sainte-Catherine ou Tourlognon. Le Musée maritime de Charlevoix est établi sur les lieux mêmes du site de la construction des goélettes. L’établissement des premiers colons se fait près du fleuve et sur le plateau. Construit en 1790, par le seigneur Jean-François Tremblay, le Moulin seigneurial des Éboulements possède toujours son aspect et ses mécanismes d’origine. La partie du haut des Éboulements a conservé son caractère agricole et forestier, plusieurs fermes sont encore très actives. 1710 : (18 mars) Achat des deux parties de la seigneurie des Éboulements pour une somme de 650 livres par Pierre Tremblay II, fils du colon Pierre Tremblay. 1860 : Construction de la première goélette sur le rivage, la Lady Elgin, première d'une longue série qui se termina en 1952. Un torrent de boue dévale la montagne en direction du fleuve. 1374 - Cadastre du Québec. 1999-2000 : Malgré plusieurs critiques, le Ministère des Transports du Québec refait le tracé de la "grande côte" qui relie les Éboulements à Saint-Joseph-de-Rive, rendant celle-ci plus sécuritaire suite aux nombreux accidents survenus au cours des dernières années et particulièrement celui de 1997. Le 31 janvier 1810, Pierre de Sales Laterrière acquiert la seigneurie des Éboulements[11]. Le bâtiment datait des années 1860. Étienne est alors âgé de 54 ans. 1772 : Démolition de la chapelle endommagée plusieurs fois par la marée, et construction au même endroit d'une église en pierre de 20 mètre de longueur sur 11,6 mètre de largeur. N'oublions pas … Bilan : quatorze morts, vingt-trois blessés graves et huit blessés légers. C'est le pire accident routier de l'histoire du Canada[25]. Public. Sur les rives du Saint-Laurent qui furent le paysage de jeunesse de l’auteur, Michel Desgagnés, retrace l’histoire de la seigneurie et du village des Éboulements, aujourd’hui nommé Saint-Joseph-de-la-Rive. Cette fois, il s'agit d'un autocar de la compagnie Autobus Mercier transportant quarante-huit personnes. Plusieurs navigateurs sont originaires de Saint-Joseph-de-la-Rive. Il y a à bord quarante-quatre personnes du club de l'âge d'or de La Tuque. La forêt est grande autour de la montagne, les charmes de l’arrière-pays sont bien préservés. 1733 : Ouverture des registres de la paroisse de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge-des-Éboulements [14] avec la sépulture de Louise Tremblay et du même coup, d'un cimetière sur le rivage du fleuve Saint-Laurent. 1683 : (1er avril) Concession de la partie est de la seigneurie des Éboulements à Pierre de Lessard, frère de Charles, comprise entre la rivière du Moulin et la seigneurie de La Malbaie. [Site Web], Consulté le 07/07/2016. Suite bientôt. Le pire accident routier de l'histoire du Canada a marqué la mémoire collective. Le séisme provoqua le déplacement d'un important morceau de terre, à l'emplacement actuel du village de Saint-Joseph-de-la-Rive[5], longtemps appelé Les Éboulements et aujourd'hui fusionné[6]. Le nom du village, Les Éboulements, rappelle un violent tremblement de terre qui ébranla toute la région de Charlevoix[4] en février 1663. 2010 : Démolition de l'Hôtel des Laurentides, un des quatre hôtels ayant constitué le haut-lieu de la villégiature du village de Saint-Joseph-de-la-Rive. Elle fait face à l'ouest et le cimetière est situé à l'arrière. En 1859, le statut officiel de municipalité est octroyé au territoire[12]. 1845 : Construction au village d'une école de quatre classes. La vente comprend le nouveau moulin banal construit en haut des côtes, mais pas le manoir Tremblay ni le premier moulin banal près du fleuve, dont l'ancien seigneur se réserve l'usage. Les Drus ont deux sommets : le Grand Dru et le Petit Dru, qui culminent tous deux à quelques 3 700 mètres. Montréal, Éditions de l'Homme, 2009. La députée actuelle est Émilie Foster de la Coalition avenir Québec[30],[31]. Près du fleuve, Saint-Joseph-de-la-Rive s’étire sur la berge, avec son musée maritime, ses santons, sa papeterie artisanale et son traversier vers l’Isle-aux-Coudres. : 418 489-2988. Cette histoire commence avec la colonisation de la Nouvelle France. Il y a 15 ans, un autobus avec à son bord 48 personnes a dévalé la côte des Éboulements. Les Éboulements, Québec, Canada "Les Éboulements" owes its name to a geological incident that changed the shape of this territory in 1663. La principale église catholique des Éboulements est l'église l'Assomption qui fait partie du Diocèse de Québec[34],[35]. 1736 : Décès, le 17 octobre, de Pierre Tremblay à l'âge de 76 ans, inhumé dans le cimetière de Petite-Rivière-Saint-François. Quarante-quatre des personnes à bord meurent dans cette tragédie. 1881 : Ouverture d'un bureau de postes aux Éboulements-en-bas, alors appelé Quai-des-Éboulements (Les Éboulements Wharf). 1965 : Le manoir Laterrière, acheté en 1947 par les Frères du Sacré-Cœur, devient le Camp Le Manoir, colonie de vacances pour jeunes garçons. Michel Desgagnés, auteur et historien, nous raconte cette histoire dans le livre Les Éboulements. 1815 : (14 juin) Décès de Pierre de Sales Laterrière[11]. « Il y a tellement d’histoire aux Éboulements et à St-Joseph-de-la-Rive qu’on ne pouvait pas tout mettre dans un seul livre, ni les 35 000 photos que nous avons accumulées d’ailleurs » de dire Alain Anctil-Tremblay. C’est en 1931 lorsque Saint-Joseph-de-la-Rive obtient son statut de municipalité que la chapelle devient accessible à tous ses citoyens. Le bâtiment, une fois sa vocation d'hôtel terminée, a abrité un bar qui est par la suite devenu le réputé Loufoque jusqu'à sa fermeture définitive à la fin des années 1990. La paroisse fut desservie par des missionnaires et par le curé de Baie-Saint-Paul de 1732 à 1736, date de la nomination du premier curé résidant. La Papeterie Saint-Gilles, située dans une ancienne école de Saint-Joseph-de-la-Rive, démontre les techniques de fabrications de papier fin artisanal. Le 9 mai, c'est au tour de la Cabane à sucre du Père Abel, propriété des Jardins du Centre d'être détruite par le feu. Téléc. 1864 : Fondation de la paroisse et de la municipalité de Saint-Hilarion[19] à même les municipalités environnantes dont Les Éboulements.